Il n'y a pas donc de saut qualitatif aucun. Simplement, plus de visée. Si l'herméneutique d'une bande clandestine est déjà de par soi très compliquée, il serait mieux que nous ne l'emmêlassions plus en lisant le résultat de balles lancées dans une fusillade comme si c'était des lies révélatrices de café de décisions inexistantes. En cas d'une nécessité, ETA s'enveloppera à des tirs avec la police française, et c'est pourquoi, logiquement, elle est disposée à tuer des policiers français. Nous le savions depuis beaucoup d'années, et ils l'avaient démontré. Rien de cela n'a changé aujourd'hui.
D'autre part, Iñaki m'écrit avec ces quatre captures d'écran des couvertures deux journaux français et deux espagnol, d'aujourd'hui même, depuis longtemps.




Le contraste est criard (la nouvelle est absente chez les deux français, et est très détaché chez les deux Espagnols), et la vérité consiste en ce que je ne sais pas très bien qui fait le correct. Traiter au terrorisme comme la délinquance commune (si un délinquant tue une femme-policier dans un affrontement après un vol dans tout lieu de l'Espagne, il ne serait pas sur la couverture) est une manière possible de lutter contre lui, en réduisant précisément sa capacité d'influer sur nos vies. Passons-nous ici ou les français restent courts ?
No comments:
Post a Comment